Quelques mots d'histoire
La Croix-Helléan faisait partie à l’origine du plou (paroisse) de Guillac. Au début du XIIe siècle. On donnait le nom de « haut glac » à la paroisse de La Croix-Helléan et celle d’Helléan réunies. Puis vers le milieu du XVe siècle, on démembra cette commune de Glac.
Le bas Glac garda son nom et fut donné à l’une des deux autres communes le nom d’Helléan (« hel » : le « léan » : moine) en raison des deux monastères qui existaient sur cette commune. Quant à l’autre partie, on ne savait quel nom lui attribuer. Or, sur l’ancien plou de Guillac, il y avait trois monolithes de 2,30 m de hauteur et de 0,30 m de largeur, dites « croix de la brassée » de l’époque bretonne (VIIIe-IXe siècles). Comme l’un de ces monolithes se trouvait sur la nouvelle commune, on lui donna le nom de la « Croix-Helléan » qui signifie « la croix du moine ». La paroisse de La Croix-Helléan était un prieuré-cure dépendant de Saint-Jean-des-Prés. Son chef spirituel était habituellement un chanoine régulier pourvu par l’évêque de Saint-Malo.
La Croix-Helléan faisait partie du comté de Porhoët et de la sénéchaussée de Ploërmel. En 1790, elle perdit Helléan et se vit ériger en commune du canton de Lanouée, du district de Josselin et du département du Morbihan. En 1801, elle passa au canton de Josselin et par suite du concordat au nouveau diocèse de Vannes. Etablie en paroisse en 1802, elle recouvra alors Helléan qu’elle perdit définitivement en 1822.